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Médias et Rap “indépendant” : La grande escroquerie ?

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ZEZ
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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Depuis une dizaine d’années, une pratique s’est répandue dans le petit milieu du Rap, les sites Internet, les radios, et quelques fois les chaînes de télévision organisent de la promotion. Elle se résume souvent à la vente d’espaces publicitaires. Promotion ou escroquerie ?

Ne pas tomber dans l’angélisme !

Avant de commencer cet exposé, il faut d’abord rappeler que tous les artistes, et même les marques en général usent de procédés de communication et de promotion. Même dans les maisons de disque, les majors, une partie du budget est allouée à la promotion des différents projets.

Alors que dire à ces rappeurs indépendants qui quelques fois crient à l’escroquerie et surtout à la fin d’un Rap qui vivrait selon des valeurs et selon “la bonne écoute de la musique” dans la grande tradition du Hip-Hop.

En réalité, même si un artiste de Rap se définit surtout par sa musique, il est indéniable aujourd’hui que l’image de l’artiste fait partie de son oeuvre. Il suffit d’observer des artistes comme SCH dont le visuel, le personnage fait partie intégrante de l’oeuvre. Pour son dernier album “JVLVIS” il a carrément réalisé un mini film. Et cette image, on la forge sur les médias et les réseaux sociaux.

Donc, qu’est ce qui différencie une publicité entre deux émissions sur TF1 et un post sur les réseaux sociaux ?

La publicité n’est pas indispensable….

Pas choquante finalement la vente d’espaces publicitaires malgré le caractère “artistique” de l’objet de l’espace publicitaire. Un producteur connu dans le monde des “indépendants” a accepté de répondre à nos questions.

Selon lui tout d’abord, cette pratique n’est pas généralisée : “Tout le monde n’achète pas forcément des espaces publicitaires, tout dépend des contact et des budget que chacun a investir “. Et selon lui ce n’est pas forcément indispensable : “Il y a certaines choses qui sont biens d’autres qui servent a rien ”

Selon lui toujours, il sait utiliser les réseaux et leurs forces pour promouvoir ces artistes avec du “brandcontent”. Les réseaux sur internet couvent une puissance vraiment inégalée. En revanche il faut savoir les utiliser à bonne essien.

La réalité du Rap Business

Il faut compter à peu près entre 30 e et 50 e pour un post sur une page Facebook “basique”, et près de 100 e à 140 e pour un post sur une page “Jet Set”. Sur Instagram, les prix peuvent s’envoler et quelques fois atteindre 300 e voir 400 e pour un post sur une bonne page.

Autour de ces ventes d’espaces publicitaire pas mal d’agences se sont formés pour optimiser les posts sur les réseaux sociaux. En revanche, en termes de résultats, les chiffres sont très disparates de dépendent pour beaucoup de la qualité de l’artiste et également de la qualité du “brandcontent”.

Plus précisément, un post sur 5 pages d’importance peut atteindre de 5000 à 1000 000 de vues, avec une moyenne autour de 40 000. Ce calcul grossier a été réalisé sur les deux dernières semaines en prenant en compte les résultats que d’une seule agence.



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1 Comment

  1. Bonjour

    Je voudrais juste un renseignement.
    Je suis en lien par mail avec un dénommé Léo Gauthier de Urbabantrackz.

    Léo Gauthier
    Music Marketing Strategist
    URBANTRACKZ – Division FLow
    01 84 25 28 60
    Léo@urbantrackz.fr

    Est-ce que vous le connaissez ?
    Il m a proposé plusieurs prestations payantes pour de la promotion de mon single.

    Merci d avance pour votre réponse

    Hattone

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