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Loin de Columbine, plus près de L.U.J.I !

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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Le collectif de Columbine est né d’une passion commune. Les fans de Lujipeka et Foda C seront étonnés d’apprendre que le tronc commun de ces adolescents originaires de Rennes, ce n’est pas la musique mais le cinéma. Rien que ce blase, hommage indirect au film “Elephant” de Gus Van Sant, les deux rappeurs stars du groupe certifiés platine pour “Adieu, Bientôt” ont le 7ème art dans le sang.

En Interview sur France Info, Lujipeka déclare non sans mal qu’il puise son inspiration aussi bien dans le film “Natural Born Killer“, que chez Frank Océan. Il adore aussi le film “Mustang” version orientale d’un “Virgin Suicide” de Sofia Coppola qui a eu droit à un single dans le dernier album du groupe. Après son succès avec Foda C, le rappeur se lance en solo. Derrière la crinière brune du jeune rappeur rennais, et ses armées de fans adolescentes, se cachent en réalité un talent bien réel.

Le style de Lujipeka on le connait oui. C’est d’abord des variation entre un Rap étouffé, une petite voix lancinante et bien entendu une atmosphère autotunée. Mais sur “L.U.J.I” le rappeur évite le “non sens comme un virus“. C’est surtout par la richesse de ses compositions instrumentales qu’il se démarque de ses confrères. Entre un “Le Soleil” porté par quelques notes de “The House of The Rising Sun“, ou encore un “Rampalapan” reggaeton,ou “un refrain” ultra vaporeux, quelques arpèges de guitare et une ou deux notes de piano, les compositions du projet ouvrent les thèmes des morceaux du rappeur de Colombine. Et s’il a décidé de présenter le projet comme un double album entre le Soleil et la Lune, le ton est mélancolique et l’air est désabusé. C’est sûr, “Pauvreté et Fortune ne font que se croiser comme le Soleil et la Lune sans jamais se rencontrer” (ATK) ou peut être entre deux pistes d’un “L.U.J.I” empreint de désenchantement.

Ce qui pensait que Lujipeka et Foda C formaient un “Boyz Band” sont forcés de regarder la vérité en face. Dans son style, intransigeant que l’on aime ou que l’on déteste en fonction de ses propres influences, le rappeur de Columbine se renouvelle sans cesse.

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