2.1 C
Munich

Redoine Faïd : le braqueur philosophe “torturé” !

Must read

ZEZ
ZEZ
C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Redoine Faïd : le braqueur philosophe “torturé” ! Le braqueur est sans doute le Jacques Mesrine du nouveau millénaire. Il n’y a jamais de testaments trahis et cela même dans la grande criminalité. Et comme son ancêtre, le gangster affectionne le cinéma et la littérature. C’est peut-être le seul braqueur à enrober ses faits d’armes de références cinématographiques. Le braqueur a échangé avec le magazine « Society », il raconte ses conditions de détention « très difficiles » considérées par d’aucuns comme de la torture blanche.

Redoine Faïd : La « torture blanche » avec le Rap comme exutoire !

En attendant son procès en 2023, le criminel est incarcéré à Fleury-Merogis. Dans la plus grande prison d’Europe, il purge sa peine de damné. La dernière fois qu’il était en détention, l’homme s’est évadé après une opération commando au bord d’un hélicoptère.

Cette fois-ci, les données ne sont plus les mêmes. Le « roi de l’évasion » est sous surveillance rapproché au sein même de la prison par le GIGN. Il n’a droit ni aux promenades, ni aux visites. Redoine Faïd ne peut plus voir personne. Ce néant qui l’accompagne au quotidien, il le compare « à une capsule carcérale qui congèle la chaleur humaine en confinant les cerveaux dans un vide social inimaginable ». L’homme n’a droit à aucun contact humain.

Selon l’administration pénitentiaire qui a placé le braqueur philosophe à l’isolement depuis son arrivée. Il ne s’agit pas d’une mesure disciplinaire mais d’une mesure de sécurité. La mise à l’isolement, mesure temporaire dans les usages, a été reconduite in fine depuis qu’il a débarqué dans la plus grande prison d’Europe.

La CEDH a comparé ces conditions de détention à une « prison dans la prison ». L’homme pourtant a trouvé un mode de vie qui lui permet de résister à cette « torture blanche » en se levant à 6 h tous les matins. Le braqueur laisse entendre qu’il écoute du Sofiane, du Booba, du Ninho, du Lacrim. Car « leurs textes ont une résonnance ici, dans la solitude indescriptible que provoque le silence d’un quartier de haute sécurité ». Il lit aussi la poésie de Baudelaire et les livres de Sylvain Tesson. Redoine Faïd : le braqueur philosophe “torturé” ! Mais qu’a t-il à se reprocher ?

Redoine Faïd : Retour sur la carrière d’un enfant du cinéma !

Premier braquage au quartier, Redoine emporte avec lui une platine et un disque vinyle de Chantal Goya. Maigre butin pour ces débuts, mais l’auto-proclamé « braquo-indépendant » vient de commencer sa carrière. Tout au long de son périple, il insérera des références cinématographiques dans tout ses braquages.

En 1990, lorsqu’il braque à 18 ans le Crédit du Nord de Chantilly avec un 357 Magnum, il prévient l’un des employés : « C’est pas après toi que j’en ai, c’est après l’argent de la banque ». La réplique est extraite du film « Mesrine » sorti en 1984. 5 ans plus tard, il prend en otage la famille d’un banquier façon « Point Break ». Il l’avoue, il regarde en boucle des films de gangster depuis sa plus tendre adolescence.

Lorsqu’il attaque une bijouterie dans la ville de Chantilly, lui et son équipe se donnent des surnoms façon « Reservoir Dogs ». Plus tard, à Villepinte l’équipe porte des masques de Hockey comme dans le film « Heat ».

Entre la fiction et la réalité, Redoine Faïd est le seul braqueur à insérer des références cinématographiques dans ses braquages.

- Advertisement -spot_img

More articles

- Advertisement -spot_img

Latest article

You cannot copy content of this page