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Umbrella Academy : Un Comic pas si politiquement correct !

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C.E.O HELL SINKY, author, journalist, documentary

Les séries, et plus particulièrement les animations, ou les oeuvres qui en sont issues sont moins politiquement correctes ces derniers temps. Chez les Marvel et autres DC Comics, il y a toujours eu une dose de cynisme, et de critique en arrière plan de la société américaine. Avec Umbrella Academy, le ton est passé au cran supérieur. Entre humour noir, et mauvais esprit, la série diffusée sur Netflix adaptée d’un Dark Horse Comic vient de battre les records d’audience de Stranger Things. Et si l’Umbrella Academy vous paraît trop c*.* c*.*, faites un tour du côté de Captain America et pleurez…

Première nouveauté du côté de la série, il ne s’agit ni d’un DC Comics ni d’un Marvel, mais d’un Dark Horse Comic. La maison s’est déjà illustré pour son Hell Boy et ses titres Alien, et Fight Club. Le pessimisme est souvent plus au goût du jour dans cette maison d’édition si particulière.

Comme dans toutes les comics, la série commence sur un pré-acquis. Plusieurs enfants naissent sur le modèle de l’immaculée conception à travers le monde. Un riche milliardaire, M. Haargreeves, décide de faire le tour du monde pour récupérer les enfants. Il en récupère 7, et les élève avec son cyborg de femme pour en faire une armée de super héros… 30 ans plus tard, à sa mort, les super héros d’hier ne ressemblent plus à rien et se retrouvent pour des funérailles qui rappellent plus “Festen” que “La Petite Maison dans La Prairie”.

Il y a plusieurs temps dans “Umbrella Academy”. Le présent où les héros d’hier sont assommés par une réalité qui n’a rien de fabuleux, et le passé où ils répondent au doigt et à l’œil à un milliardaire qui entraîne ses monstres comme si ils devaient devenir sportifs de haut niveau. Belle réflexion sur le rôle des héros à une époque où on ne les cherche plus vraiment.

Puis il y a ce personnage de Vanya. L’une des orphelines de Haargreeves qui a priori n’a aucun don même pas celui de jouer au violon et qui apparemment “est normale”. Entre Toxicomanie, homosexualité, problème de loups, de paternité, et de performance à outrance, la série interroge sur le rôle des “héros” à une époque où ils seraient vraiment indispensables.

La série a été massacrée (plus ou moins) par la critique à sa sortie. Et pourtant les résultats sont là. Selon une enquête relayée par Jeux Actus et réalisée Parrot Analytics, la série aurait cumulé plus 30 millions de vues quelques jours seulement après sa sortie, le 15 février dernier. C’est mieux que Stranger Things.

Elle part pour une saison 2 !




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